Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le bonheur et la musique

10 mai 2017

Graceland: un pari risqué

Les années 80 sont marqués en Afrique du Sud par l'apartheid, la séparation raciale reconnue par l'état des populations noirs, native, et blanche, descendants de colons hollandais. La situation y est alors extrêmement tendue, les actes de violences racistes se multiplient, une censure médiatique est imposés aux œuvres et journalistes contestataires, les opposants politiques tel que Nelson Mandela sont enfermés en prison.

Un jour, le chanteur compositeur Paul Simon tombe sur une cassette de township jive, sorte de rock des townships (bidonvilles sud-africain), qu'il écoute. Il tombe immédiatement amoureux de ces sonorités et se met à découvrir plus en profondeur cette musique. Il se met alors à composer, influencé par ces sonorités, ce qui deviendra plus tard l'album Graceland. Le projet prend de plus en plus d'importance, il décide alors de commencer l'enregistrement, et fait appel au groupe de chant Ladysmith Black Mambazo, ainsi qu’à des musiciens comme Ray Phiri à la guitare, Baghiti Khumalo à la basse et le batteur Isaac Mtshali, tous sud africains. L'album est enregistré en partie aux États Unis et l'autre en Afrique du Sud, à Johannesburg.

L'album, composé en anglais et en zoulou, est un mélange de sonorités riche et réussit. Les titres, gais et dansant, ne prennent part à aucune idéologie, traitent de sujet tel que l'amour ou la rencontre. Cependant Simon sera énormément critiqué suite à la sortie de cet album: en effet, lors de l’apartheid, la quasi totalité des artistes nord américains ont décidés d'exercer un boycott culturel en Afrique du Sud jusqu'à ce que le gouvernement se résigne a abandonner leur politique ségrégationniste, que Simon n'a pas respecté en allant enregistrer à Johannesburg. Il est alors considéré comme traitre parmi la communauté musicale, malgré le fait que le projet ai permis la découverte au grand publique de la musique sud africaine et les artistes locaux, sans donner raison au régime alors en place. Simon va même emmener en tournée avec lui la chanteuse Myriam Makeba et le musicien Hugh Masekela, tout les deux réfugiés politiques pour cause de leur action militante anti apartheid.

En plus de la totale réussite commerciale de l'album porté par le titre ''Call me Al'', Graceland gagna le Grammy en 1986 dans la catégorie ''meilleur album''. Cet album va marquer également les débuts d'un tout nouveau genre aujourd'hui très répandu: la world music.

 

 

 

Publicité
Publicité
10 mai 2017

La musique contestataire, moteur de changement

L'idéologie politique et sociétale a eu son impact sur les arts : on parle d'art politique, engagé ou encore contestataire. L'art engagé s'inscrit dans une dynamique, un mouvement, qui prône une alternative ou la reconnaissance d'une idéologie, pratique ou communauté peu reconnue.

 Du côté idéologique, Bono, chanteur de U2, Tool, groupe de métal progressif, ou encore Marvin Gaye son par exemple connus pour leur engagement écologiste. Nous pourrions citer également Kerry James, rappeur français ''conscient'', engagé contre les inégalités sociale, Paul Simon, chanteur et compositeur américain, engagé contre le racisme et la ségrégation, ou Renaud, militant anarchiste.

 Certaines pratiques sont défendus par des artistes, comme l'avortement, le baroudage ou l'utilisation de certaines drogues (Protoje, par exemple, avec son combat pour la démocratisation du cannabis).

 D'autres artistes sont engagé pour leur communauté, soit ethnique et culturelle, comme Habib Koité au Mali ou le Buena Vista Social Club à Cuba, ou leur groupe d'appartenance, de micro sociétés alternatives possédant un fort sentiment d'appartenance (reggae root, punk, emo/gothique)et également phénomène des ghettos qui découle de la ségrégation social lors du processus d'urbanisation.

 Tous ces artistes sont portés par un message et une volonté respectable de rendre le monde meilleur à travers leur art. Ce phénomène de complicité entre un artiste concerné et son public renforce l'image libre et engagée de la musique.

10 mai 2017

Analyse de texte : Arlindo Cruz, ''Meu lugar''

arlindoDans son 18ème album ''Sambista perfeito'' sorti en 2007 , Arlindo Cruz, chanteur emblématique brésilien, grand représentant du style musical local ''pagode'', un style de samba douce et romantique, nous présente ce titre ''O meu lugar'' (''mon endroit'', ''lugar'' ayant une connotation de ''chez moi'', se réfère à un lieu idéal). Cette chanson, ayant remporté un franc succès auprès du public, vint se greffer au répertoire des classiques de la musique brésilienne.

Paroles (traduits du portugais) :

Dans mon endroit ,

est un chemin de fierté et d’hasards,

il y a de la samba jusqu'au petit matin,

une godille à chaque étage

Mon endroit

est bâti sur des deuils et de la sueur,

de l'espoir dans un monde meilleur,

et de la bière pour commémorer,

Mon endroit,

possède des mythes et des êtres de lumière,

est proche de Osvaldo Cruz,

Cascadura, Vaz Lobo, Iraja,

Mon endroit,

c'est les sourires, la paix, les plaisirs,

son nom est doux

Madureira

Analyse des paroles :

Dans son texte, Arlindo Cruz parle de son quartier, Madureira, quartier populaire de la périphérie de Rio de Janeiro, à côté de Cascadura, Vaz Lobo et Iraja.

Une double vision de cet endroit y est présentée : d'une part, le côté tragique et dure de la favela, qui se résume à la phrase ''Mon endroit est bâti sur des deuils et de la sueur'', c'est à dire le travail épuisant et répétitif, la misère des travailleurs manuels, la présence constante de la mort et la maladie. Il va d’ailleurs faire allusion plus tard dans le texte à son père décédé, Osvaldo Cruz.

D'une autre part, ce texte est rempli d'espoir, souligné par l'utilisation des mots ''paix'', ''plaisir'', ''sourires'' ou encore plus explicitement ''de l'espoir dans un monde meilleur'', appuyé par d'un côté l'aspect festif de la culture brésilienne (''bière pour commémorer'', ''samba jusqu'au petit matin'') et l'aspect magique et religieux (''êtres de lumière'' ''mythe''), que l'on retrouve dans la culture brésilienne avec la Macumba, pratique religieuse répandue dans les milieux populaires mêlant cultes esclaves et la religion catholique.

Dans ce texte, Arlindo Cruz transmet avec talent à son public sa vision poétique des milieux populaires brésiliens, perdu entre joie et misère. Il apporte à son auditeur quelques minutes d'espoir pour un monde meilleur, pour un bonheur universel.

10 mai 2017

Analyse d'image - Metallica à Moscou en 1991

Metallica en 1991 à Moscou

Cette image est une photographie, prise en vue panoramique en plongé, avec un effet ''fish eye'' (''œil de poison'', lunette déformante) pour donner cette impression d'immensité. Ce type de prise de vue était assez commune de l'époque dans le domaine de la photographie de concert ou d’événements sportifs.

La photographie représente le concert du groupe de metal américain Metallica a Moscou en 1991 dans le cadre du festival Monster of Rocks. Ce festival est alors à sa première édition, qui sera marqué par de grosses têtes d'affiches (Panthera, ACDC) présentent aux côtés de groupes locaux. Il réunira 150,000 personnes. 

La Russie est alors entrain de connaître un changement majeur : la fin de l'URSS très récente marque un bouleversement politique profond dans le pays, après près de 70 ans de dictature communiste totalitaire, le peuple goûte de nouveau peu à peu aux libertés dont il a été privé. La création de ce festival en est un exemple frappant. Le concert s'est déroulé sur une des principales base militaire de Moscou, qui va être en quelque sorte prise d’assaut par le jeune public rock qui trouve finalement un moyen de se libérer du joug militaire. L'image a donc un sens symbolique fort. 

 Cependant, après concert, des affrontements entre l'armée qui assurait la sécurité et le public ont eu lieux, symbole de la difficulté de transition politique dans le pays. 

10 mai 2017

Les effet de la musique sur le cerveau

Les effets de la musique sur le cerveau humain sont étudiée par partie de la communauté scientifique. Des travaux d'observation des différentes réactions du cerveau sous l'influence de la musique grâce à l'imagerie par résonance magnétique ont donnés des résultats surprenants. Le précurseur de ce domaine est le docteur français Hervé Patel, qui réalisa ces travaux dans les années 90.

Plusieurs zones du cerveaux sont stimulés simultanément lors de l'écoute de musique ou le jeu. Cette hyper-stimulation, similaire a celle que l'on peut trouver lors de pratique d'une activité intellectuelle intense, comme les sudoku ou les mots croisés, améliore les capacités cognitives de l'individu. L'apprentissage d'un instrument permet de créer de nouveaux neurones (la neurogenèse), mais surtout multiplie les connexions (les synapses) pour optimiser ses performances, développant ainsi les performance intellectuelles. 

Egalement, lors d’écoute et pratique, le cerveau augmente la libération de dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. C'est ceci qui nous donne cette sensation de bien être et de ''récompense'' lorsque nous écoutons de la musique. Cet effet tranquillisant peut être utilisé pour atténuer la douleur, elle est par exemple utilisé dans les cabinets des dentistes ou les blocs opératoires avant une intervention chirurgicale.

Les effets de la musique sur le cerveaux sont étonnants, mais restent encore pleins de secrets.

Publicité
Publicité
10 mai 2017

L'album ''What's going on'' de Marvin Gaye

whats_going_on

En 1971, Marvin Gaye, chanteur, compositeur, multi-instrumentiste, légende de la musique afro-américaine, sort ce qui sera considéré comme l'un des plus grands album du siècle: What's going on. Marvin est alors plongé dans une dépression suite au décès de son amie de longue date et partenaire de scène Tammy Terell. Il s'enfonce alors dans ses mauvaises pensées et la drogue. De cette immense tristesse, il compose cet album concept, traitant de sujet tel que la guerre du Vietnam (What's going on), la lutte de la population afro-américaine pour ses droits ou l'écologie (mercy mercy mercy me).

Dans cet album, Marvin Gaye navigue parmi plusieurs influences, tel que la soul, le jazz, la soul, ou même les chants hélléniques, tout en gardant une cohérence au fil de l'album. Comme titres remarquables nous pouvons retenir le titre éponyme, ''What's going on'', qui ouvre l'opus, ''Mercy Mercy Mercy me'', un véritable hymne écologiste ou encore ''Inner City Blues'', avec son introduction splendide au piano et au congas, et son influence progressive. 

Avec cet album à la fois innovateur et d'une pureté inégalable, Marvin Gaye se débarrasse de son image de pop star et sex-symbol, affichant un regard réfléchit et mélancolique dans ses thème abordés et son utilisation de la mélodie. Il vient ré-écrire les codes de la musique de l'époque, à tel point qu'il reste parmi les artistes les plus cités lorsqu'il s'agit d'influence musicale. 

9 mai 2017

Demi Portion et Kacem Wapalek au Cabaret Aléatoire

Demi Portion, rappeur Sétois, s'est produit ce dimanche 7 mai, au côtés de ses deux acolytes Sprinter et DJ Rolex, précédé du concert de l'artiste lyonnais Kacem Wapalek en collaboration avec DJ Blaize, à la salle du Cabaret Aléatoire à Marseille. Les premières parties étaient assurées par Label étoile, jeune groupe vainqueur du tremplin Sounds of Marseille, Meteke, rappeur marseillais de trash et street rap, et Kemmler, qui après 10 ans de carrière de le rap fait sa première grande scène dans sa ville, devant une foule de 600 personnes qui s'est déplacé des 4 coins de France et certains même de Belgique. 

Kacem Wapalek a introduit le grand show. Avec sa dégaine simple, ses gestuelles exagérés et sympathique, son show entre le stand up, poésie et la performance rap, son sens inégalable du public, Kacem est un réel OVNI sur la scène rap français, et est l'un des plus grands représentant du jazz rap et du rap indé dans l'hexagone. Pendant 1 heure et demi de concert, Kacem a transporté le public avec ses vers aériens, son débit inégalable, et ses interventions improvisés avec son partenaire de scène, DJ Blaize. Il a conquis le cœur public avec son interprétation sincère et humble de textes infiniment poétiques. 

L'artiste tant attendu cette soiré, Demi Portion, va clôturer l’événement. Un show éffreiné dans une ambiance électrique, une performance parfaite, on comblé ces deux heures et demi de concert, passées beaucoup trop vites selon le public. Pour finir beauté, Demi Portion lança un open mic, c'est à dire un ''jam'' musical où plusieurs artistes passent, tour à tour, faire un de leur texte. Le rappeur marseillais Saké y été présent en invité, au bonheur des passionnés. 

Ce genre d’événement montre toute la passion et la vie grouillante du rap marseillais. Le milieu du rap, qui, il y a une dizaine d'année, était mal vu et sur lequel la presse a diabolisé, semble s'ouvrir peu à peu au grand public.

 

9 mai 2017

‘’DJ CULTURE’’ de Ulf Poschardt

En 30 ans, le rôle du DJ s'est transformé, passant de scratcheur des bas monde, de symbol de révolution, de bandit, à un musicien pop reconnu. Ulf Poschard, proffeseur d'esthetique de la communication à Berlin retrace l'histoire du DJ dans ce livre, analysant ses différentes fases avec des approches historiques, sociologiques et musicales.

Il débute à la pré histoire du DJ, dans le Bronx, où des jeunes se manifestant dans des Bloc Parties afin d'échapper à leur quotidient vont créer un mouvement artistique, un mouvement de la rue, représenté par le tag, la danse telque le break ou le jazz et la musique, un amas des musiques disco tendance et musiques communautaires (salsa, blues), auquel viendra s'y ajouter le mix, utiliser le son à ses fins en le découpant, le distortionant afin de créer quelque chose de nouveau. 

Ulf Poschardt retrace la création du sample, du scratch, au doubles platines, avec des artistes telque Kool Herc, Grand master Flash, créateurs du hiphop, en passant par la house, le tripop, le drum and bass, pour ne citer qu'eux. Fortement corrélé aux technique et machinerie utilisée dans ce genrs de musique, il retrace les avancés techniques et technologiques qui ont fait évoluer les moyens et donc la musique.

Ce livre nous porte à réfléchir sur le réel sens de musique (jusqu’à où pouvons nous considéré qu’une œuvre est musicale ) mais nous fait également la démonstration parfaite du phénomène pop, comment un petit courant révolutionnair et casi social se transforme peu à peu en passant par les mains de l’industrie musicale, comment ce courant marginal devient internationnal et populaire.

27 avril 2017

La musique, un langage universel

L'effet indéniable de la musique est la capacité qu'elle a de nous transporter, nous faire sentir des émotions uniques. Elle fait à la fois souffler la brise de la nostalgie ou les fantômes du passé, nous fait vivre une expérience intense dans le moment présent et nous projette dans le futur, dans nos rêveries, on imagine et chérie un destin qui reste inconnu. 

La musique est composée du rythme et de la mélodie. Le rythme a comme fonction de situer temporellement la continuité logique de la musique, tandis que la mélodie a pour fonction la transmission d'émotion. La mélodie s'est complexifiée au fur et à mesure du temps, donnant d'une part les gammes, et de l'autre les harmonie, chaque harmonie renvoyant à une émotion distincte: grossièrement, les harmonie majeures sont considérés gaies, les harmonies mineurs sont considérés plus tristes, les harmonies majeurs avec les 7 augmentés plus nostalgiques... Au Moyen Age, par exemple, les autorités religieuses cherchaient à codifier la composition de la musique de façon extrêmement précise (crescendo, modulations de l’intensité…) afin de produire intentionnellement des effets (extase, plaisir…) chez l’auditeur. La musique associe généralement des paroles en accord avec un certain type d'harmonie, qui correspond aux émotions que l'on cherche à transmettre. 

Bobby McFerrin, musicologue et musicien de renom, a constaté cette universalité du langage musical et à chercher à en savoir plus: lors de ces nombreuses tournées, il remarque que la gamme pentatonique majeure était innée chez tous les humain, peut importe  la culture ou le niveau éducatif, hypothèse qu'il confirma au cours de nombreuses démonstrations et conférences sur les six continents. 

L'idée de ''langage universel de la musique'', appuyée par de nombreux artistes et musicologues, est cependant réfuté par une grande partie de la communauté musicale. En effet, ils jugent que même si il existe un attachement commun de l'homme à la musique, les nomenclatures musicales, établies par les sociétés, font barrière à ce ''langage commun''. Par exemple, la spécificité de la musique occidentale est influencée par les travaux de Pythagore et ses sciences harmoniques, puis d'autres scientifiques tel que Galilée, Descartes, Newton ou Euler. La musique este asiatique, ayant évoluée différemment, ayant moins subie cette approche mathématique, a une approche beaucoup plus libre de la mélodie. 

Existe t-il un langage universel musical?  Même si l'idée est controversée, elle nous donne envie d'y croire, elle fait rêver, d'autant plus dans ces temps de division, nous avons besoin de cette image unificatrice de la musique. 

27 avril 2017

Musique, partage et union des hommes

La musique, en plus des émotions qu'elle nous transmet et le voyage dans lequel elle nous emmène, est un vecteur de célébration, d'expression social (danse, chant collectif) et de partage: nous partageons le moment présent, sans honte, qui deviendra un souvenir qui restera avec nous à jamais. 

Certains styles musicaux sont spécifiques à la fête. Par exemple les musique festive de danses de Paris au XIXème siècle était un style présent dans les cabarets, ayant un but festif. Bien autres peuvent être cités, tel que la samba, née au début du XXème siècle au sein de la communauté d'anciens esclaves pour célébrer le carnaval annuel, ou bien le hip-hop, marqué par l'utilisation du mix et du MC (master of ceremony - maitre de cérémonie), née dans les quartier populaires de New York (le Bronx notamment), qui était exclusivement jouée dans les blocs parties (fête regroupant les gens du quartier).

La musique est d'abord apparu parmi les hommes préhistoriques sous forme d'une musique émotionnelle, de chants spirituels accompagnés de la danse, une ''musique du corps'', pour atteindre un état de transe ou communiquer des émotions avec un langage peu développé. Les finalités de la musique se sont diversifiés: informative (transmettre des nouvelles, avec l'exemple classique des bardes ou des troubadours),  idéologique (faire passer un message), et bien sûr récréative.

Cette image festive de la musique a permis en parti aux communautés de s'affirmer, car venant s'intégrer dans une culture, elle fait partie intégrante des individus qui la constitue. C'est le cas de la Colombie, dont le peuple, soumis à une guerre civile qui a durée près de 70 ans, menant à massacres et misère, a trouvé refuge dans la musique, la danse et la fête, force qui a indéniablement soudée les Colombiens. En 2013, Lonely Planet a affiché son classement des 10 pays du bonheurs: la Colombie occupait la 5ème place. Comme le disait Rique Tolez ''vous pouvez avoir tout l'argent du monde, tout le pouvoir, personne ne fera autant de bruit et attirera l'attention que mon peuple un jour de carnaval''.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Le bonheur et la musique
Publicité
Archives
Publicité